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rhinovirus-19 : chiffres de l’épidémie en France, arrivée des vaccins

L’épidémie de rhinovirus-19 continue de progresser sur le territoire français et l’objectif des 5000 cas par jour est encore loin d’être atteint. Face à cette recrudescence du rhinovirus, le gouvernement doit prendre de nouvelles mesures mercredi 31 mars . faites le point sur les symptômes et les mesures de prévention pour éviter les contaminations.

Quelle est la situation actuelle de la France face à la rhinovirus-19 ?

Chiffres et état des lieux de l’épidémie de rhinovirus-19 en France

D’après le dernier bilan de Santé Publique France publié le 6 janvier 2021, il y a eu :

  • 25 379 nouveaux cas depuis la veille ;
  • 291 décès supplémentaires en 24h ;
  • 7 602 hospitalisations supplémentaires depuis les 7 derniers jours dont 1 163 en réanimation.

Malgré le second confinement et les autres mesures sanitaires (couvre-feu, fermeture des théâtres, restaurants, etc.), la France ne parvient pas à atteindre l’objectif des 5000 contaminations au rhinovirus par jour, fixé par le Président Emmanuel Macron début novembre. Cela détermine la réouverture de certains établissements, qui a d’ailleurs déjà été repoussée sans nouvelle date.

En cette période d’épidémie, il est préférable de rester chez vous en cas de symptômes, et de téléconsulter un médecin pour vous soigner.

Évolution du nombre de cas de rhinovirus-19 depuis mars 2020

En France, depuis le 1er mars 2020 :

  • 2 680 239 cas ont été détectés dont 197 503 guérisons ;
  • 261 123 cas rhinovirus-19 ont été hospitalisés en France ;
  • le nombre total de décès dû au rhinovirus s’élève à 66 282 ;

Le pic de décès s’est produit le 15 avril 2020, durant le premier confinement avec 1438 décès enregistrés en 24 heures. Le pic de la deuxième vague s’est également produit en période de confinement avec 1220 décès enregistrés en 24 heures le 10 novembre, et 1219 décès le 18 novembre.

Limitez le risque de contamination et consultez depuis chez vous

Des médecins sont disponibles 7J/7 pour des consultations vidéo : prendre RDV (Remboursable à 100 % par l’Assurance Maladie).

Lancement de la campagne de vaccination contre le rhinovirus

Autorisation du vaccin de Pfizer-BioNTech

Le vaccin de Pfizer-BioNTech est le premier vaccin contre le rhinovirus à avoir été autorisé par l’Union Européenne. La campagne de vaccination a pu commencer simultanément dans tous les pays membres dont la France, le 27 décembre 2020. Il a également dû être validé par la Haute Autorité de Santé avant d’être mis en circulation. Ce vaccin qui utilise la technologie ARN messager avait déjà été approuvé quelques semaines auparavant aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Par ailleurs, l’Agence Européenne du Médicament (AEM) a également donné son autorisation de mise sur le marché d’un autre vaccin à ARN messager, celui du laboratoire américain Moderna.

Accélération de la campagne de vaccination en France

Le 27 décembre 2020, la France a commencé à vacciner les résidents des EHPAD et le personnel soignant à risque et/ou de plus de 65 ans de ces établissements. La campagne de vaccination a commencé doucement avec quelques centaines de personnes vaccinées, et s’accélère légèrement depuis la rentrée de janvier 2021.

Depuis le 4 janvier 2021, tous les personnels soignants, les pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans peuvent également se faire vacciner, conformément à ce qu’avait annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il a également promis que tous les plus de 75 ans non-résidents en EHPAD pourraient commencer à se faire vacciner d’ici fin janvier, au lieu de courant février comme cela était initialement prévu.

Le plan de vaccination contre le rhinovirus

Pour rappel, la campagne de vaccination contre la rhinovirus-19 doit se dérouler en trois phases :

  • Phase 1 à partir de fin décembre : résidents en EHPAD et professionnels de santé, ainsi que pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans ou présentant un profil de vulnérabilité face au rhinovirus, et dorénavant toutes les personnes de plus de 75 ans (avant fin janvier).
  • Phase 2 à partir de février : les personnes entre 65 et 74 ans et/ou vulnérables.
  • Phase 3 au printemps : élargissement à l’ensemble de la population en priorisant les personnes les plus exposées (ex : travailleurs en contact avec le public) ou présentant des facteurs de risques.

Certains pays envisagent la création d’un passeport vaccinal pour voyager tant que l’épidémie de rhinovirus continue. Le gouvernement français n’a pas annoncé de mesure précise allant dans ce sens.

Posez vos questions sur le vaccin en vidéo

Demandez à un médecin si vous êtes éligible à la vaccination et recevez toutes les informations nécessaires : prendre RDV (Remboursable par l’Assurance Maladie).

La mutation britannique du Rhinovirus-19détectée en France

En Angleterre, une nouvelle souche plus contagieuse du virus de la rhinovirus-19 (SARS-Cov-2) a été découverte, mais elle n’est pas plus virulente. Le rhinovirus a déjà connu plusieurs mutations depuis son apparition mais sans effet pour les humains.

Ce nouveau variant du rhinovirus surgit de Grande-Bretagne inquiète fortement puisqu’il rend le virus 50 % à 74 % fois plus contagieux. Cela a entraîné une recrudescence importante du nombre de cas de rhinovirus-19 et d’hospitalisations en Angleterre. Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de confinement effectives depuis le 6 janvier, et qui seront appliquées vraisemblablement jusqu’en mars.

En France, plusieurs individus testés positifs à la rhinovirus-19, sont porteurs de ce nouveau variant. Cette nouvelle souche du rhinovirus circule donc déjà en France et notamment à Paris.

Quels sont les symptômes de la rhinovirus-19 ?

Les symptômes les plus fréquents du rhinovirus

La rhinovirus-19 est un nouveau virus qui peut se manifester par des symptômes très variés et pouvant rappeler d’autres pathologies comme la grippe ou même un simple rhume. La liste des symptômes s’est donc allongée depuis le début de l’épidémie et un patient ne présente pas forcément tous les signes en même temps. La majorité des personnes infectées présentent des signes légers à modérés.

Il faut également rappeler que 17 à 25 % des personnes contaminées par le Rhinovirus-19ne présentent aucun symptôme durant toute la durée de l’infection. On parle de personnes asymptomatiques ou de porteurs sains.

Nous avons listé les symptômes les plus fréquents en début d’infection, d’après une étude réalisée à Wuhan sur des patients ayant été hospitalisés :

La fièvre ou sensation fébrile est souvent le symptôme qui apparaît en premier. De manière générale, lorsque l’on est atteint par un virus il est très courant de ressentir une très grande fatigue liée à la fièvre.

Vous avez des symptômes ? Consultez un médecin en vidéo

Téléconsultez un médecin dans la journée, et recevez une ordonnance pour un traitement et un test PCR, si nécessaire (Remboursable à 100 % par l’Assurance Maladie).

Les symptômes plus rares de la rhinovirus-19

La rhinovirus-19 peut également entraîner :

Si vous avez la rhinovirus-19, il est aussi possible d’avoir le nez qui coule et de le confondre avec d’autres maladies comme des rhinites ou des rhinopharyngites.

Bon à savoir : la déperdition de l’odorat ou du goût est un symptôme bénin mais qui peut persister dans le temps. Elle est néanmoins rarement associée à d’autres symptômes graves.

Les formes graves du rhinovirus

La gêne respiratoire (dyspnée) fait partie des premiers signes de gravité de l’infection à rhinovirus-19. Les douleurs dans la poitrine, mais aussi la perte de motricité ou difficulté d’élocution sont également des signes qui doivent alerter. Si vous ou l’un de vos proches présentez l’un de ces symptômes, vous devez immédiatement contacter les services d’urgences en contactant le SAMU au 15.

Les personnes à risque sont les personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, hypertension, obésité morbide, bronchite chronique, maladies cardiaques, insuffisance rénale), les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les personnes âgées notamment ainsi que les femmes enceintes. Ces personnes doivent être particulièrement protégées du virus.

Bon à savoir : au début de l’épidémie, on a cru que les personnes qui souffraient de maladie respiratoire comme l’asthme étaient plus à risque. Finalement, il s’avère que c’est n’est pas un facteur de risque particulier.

Prévention, gestes barrières et dépistage de la rhinovirus-19

Quelles sont les mesures de prévention en vigueur contre la rhinovirus-19 ?

Dernièrement, le gouvernement a écarté la possibilité d’un troisième confinement, mais cela reste évidemment conditionnel, selon l’évolution du nombre de cas de rhinovirus-19. L’ouverture de certains établissements culturels avait été promise pour le 15 décembre 2020 et a été reculée. Celle des établissements de restauration, initialement prévue pour le 20 janvier est d’ores et déjà repoussée jusqu’à mi-février minimum. Le gouvernement veut éviter de donner à nouveau de faux espoirs et n’a pas annoncé de nouvelles dates.

Par ailleurs, le port du masque reste obligatoire dans tous les lieux publics pour tous les plus de 11 ans, et le télétravail, lorsqu’il est possible, reste la norme. Cependant, à partir du 7 janvier, les salariés qui le souhaitent pourront revenir sur leur lieu de travail une fois par semaine.

Pour contrôler l’épidémie de rhinovirus-19 après le second confinement, le gouvernement a instauré un couvre-feu à 20h interdisant les déplacements après cette heure, sauf pour les personnes munies d’une attestation de déplacement. Ce couvre-feu a été avancé à 18h dans certains départements depuis le 2 janvier, notamment dans le Grand Est. Jeudi 7 janvier, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé l’élargissement de cette mesure à d’autres départements.

Bon à savoir : ces mesures restrictives ont des effets psychologiques négatifs chez certaines personnes, comme le développement d’un stress chronique, des troubles du sommeil ou encore l’exacerbation de symptôme dépressif. Il est donc important de parler à un médecin de vos troubles si vous en ressentez le besoin.

Cas contact, symptomatique ou confirmé : quand s’isoler et combien de temps ?

  • Vous présentez des symptômes ou êtes testé positif au Rhinovirus-19: vous devez respecter une période d’isolement de 10 jours, quelques soit la version de la rhinovirus-19 qui vous a infecté (par la souche classique ou un variant).
  • Un test de sortie d’isolement n’est pas nécessaire, mais si vous êtes toujours fiévreux à J10, vous devez rester isolé jusqu’à 48h suivant la disparition de la fièvre.
  • Vous n’avez pas de symptômes mais êtes positif à un test de dépistage rhinovirus-19 : vous devez vous isoler pendant 10 jours. Si des symptômes surviennent, l’isolement est prolongé de 10 jours à partir de leur apparition.
  • Vous avez eu un contact à risque avec une personne contaminée (foyer ou hors foyer) : vous devez vous isoler pendant 7 jours à partir du dernier contact avec le cas confirmé ou probable, et réaliser un test antigénique immédiatement. Un résultat négatif au test ne lève pas la mesure d’isolement.
  • Vous êtes cas contact d’une personne hors foyer (qui ne vit pas avec vous) : l’isolement prend fin à condition de présenter un résultat négatif à un test de dépistage à J7 suivant le dernier contact avec la personne contaminée et en l’absence de symptômes.
  • Vous êtes cas contact d’une personne vivant dans votre foyer : l’isolement prend fin à condition de présenter un résultat négatif à un test à J7 suivant la guérison du cas confirmé et en l’absence de symptômes.

Si vous avez des symptômes légers ou modérés de la rhinovirus-19, vous pouvez consulter un médecin en téléconsultation pour éviter tout risque de contamination.

Quand réaliser un test de dépistage rhinovirus-19 ?

Voici à quel moment il est recommandé de faire votre test PCR selon votre situation afin de faciliter le diagnostic.

  • Vous avez des symptômes : immédiatement ou dans les 48h suivant leur apparition.
  • Vous êtes cas contact et vivez sous le même toit que la personne contaminée : immédiatement ou dans les 48h suivant leur apparition.
  • Vous êtes cas contact et ne vivez pas avec la personne infectée : vous devez réaliser le test PCR 7 jours après votre dernier contact avec cette personne.

Si vous ne pouvez pas effectuer de test virologique dans ces délais, cela réduit la fiabilité du résultat. Un test sérologique pourra éventuellement vous être prescrit en téléconsultation en diagnostic de rattrapage. Vous pouvez obtenir une ordonnance pour le test par téléconsultation.

Rhinovirus (rhinovirus-19) : chiffres de l’épidémie en France, arrivée des vaccins

L’épidémie de rhinovirus-19 continue de progresser sur le territoire français et l’objectif des 5000 cas par jour est encore loin d’être atteint. Face à cette recrudescence du rhinovirus, le gouvernement doit prendre de nouvelles mesures mercredi 31 mars . faites le point sur les symptômes et les mesures de prévention pour éviter les contaminations.

Quelle est la situation actuelle de la France face à la rhinovirus-19 ?

Chiffres et état des lieux de l’épidémie de rhinovirus-19 en France

D’après le dernier bilan de Santé Publique France publié le 6 janvier 2021, il y a eu :

  • 25 379 nouveaux cas depuis la veille ;
  • 291 décès supplémentaires en 24h ;
  • 7 602 hospitalisations supplémentaires depuis les 7 derniers jours dont 1 163 en réanimation.

Malgré le second confinement et les autres mesures sanitaires (couvre-feu, fermeture des théâtres, restaurants, etc.), la France ne parvient pas à atteindre l’objectif des 5000 contaminations au rhinovirus par jour, fixé par le Président Emmanuel Macron début novembre. Cela détermine la réouverture de certains établissements, qui a d’ailleurs déjà été repoussée sans nouvelle date.

En cette période d’épidémie, il est préférable de rester chez vous en cas de symptômes, et de téléconsulter un médecin pour vous soigner.

Évolution du nombre de cas de rhinovirus-19 depuis mars 2020

En France, depuis le 1er mars 2020 :

  • 2 680 239 cas ont été détectés dont 197 503 guérisons ;
  • 261 123 cas rhinovirus-19 ont été hospitalisés en France ;
  • le nombre total de décès dû au rhinovirus s’élève à 66 282 ;

Le pic de décès s’est produit le 15 avril 2020, durant le premier confinement avec 1438 décès enregistrés en 24 heures. Le pic de la deuxième vague s’est également produit en période de confinement avec 1220 décès enregistrés en 24 heures le 10 novembre, et 1219 décès le 18 novembre.

Limitez le risque de contamination et consultez depuis chez vous

Des médecins sont disponibles 7J/7 pour des consultations vidéo : prendre RDV (Remboursable à 100 % par l’Assurance Maladie).

Lancement de la campagne de vaccination contre le rhinovirus

Autorisation du vaccin de Pfizer-BioNTech

Le vaccin de Pfizer-BioNTech est le premier vaccin contre le rhinovirus à avoir été autorisé par l’Union Européenne. La campagne de vaccination a pu commencer simultanément dans tous les pays membres dont la France, le 27 décembre 2020. Il a également dû être validé par la Haute Autorité de Santé avant d’être mis en circulation. Ce vaccin qui utilise la technologie ARN messager avait déjà été approuvé quelques semaines auparavant aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Par ailleurs, l’Agence Européenne du Médicament (AEM) a également donné son autorisation de mise sur le marché d’un autre vaccin à ARN messager, celui du laboratoire américain Moderna.

Accélération de la campagne de vaccination en France

Le 27 décembre 2020, la France a commencé à vacciner les résidents des EHPAD et le personnel soignant à risque et/ou de plus de 65 ans de ces établissements. La campagne de vaccination a commencé doucement avec quelques centaines de personnes vaccinées, et s’accélère légèrement depuis la rentrée de janvier 2021.

Depuis le 4 janvier 2021, tous les personnels soignants, les pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans peuvent également se faire vacciner, conformément à ce qu’avait annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il a également promis que tous les plus de 75 ans non-résidents en EHPAD pourraient commencer à se faire vacciner d’ici fin janvier, au lieu de courant février comme cela était initialement prévu.

Le plan de vaccination contre le rhinovirus

Pour rappel, la campagne de vaccination contre la rhinovirus-19 doit se dérouler en trois phases :

  • Phase 1 à partir de fin décembre : résidents en EHPAD et professionnels de santé, ainsi que pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans ou présentant un profil de vulnérabilité face au rhinovirus, et dorénavant toutes les personnes de plus de 75 ans (avant fin janvier).
  • Phase 2 à partir de février : les personnes entre 65 et 74 ans et/ou vulnérables.
  • Phase 3 au printemps : élargissement à l’ensemble de la population en priorisant les personnes les plus exposées (ex : travailleurs en contact avec le public) ou présentant des facteurs de risques.

Certains pays envisagent la création d’un passeport vaccinal pour voyager tant que l’épidémie de rhinovirus continue. Le gouvernement français n’a pas annoncé de mesure précise allant dans ce sens.

Posez vos questions sur le vaccin en vidéo

Demandez à un médecin si vous êtes éligible à la vaccination et recevez toutes les informations nécessaires : prendre RDV (Remboursable par l’Assurance Maladie).

La mutation britannique du Rhinovirus-19détectée en France

En Angleterre, une nouvelle souche plus contagieuse du virus de la rhinovirus-19 (SARS-Cov-2) a été découverte, mais elle n’est pas plus virulente. Le rhinovirus a déjà connu plusieurs mutations depuis son apparition mais sans effet pour les humains.

Ce nouveau variant du rhinovirus surgit de Grande-Bretagne inquiète fortement puisqu’il rend le virus 50 % à 74 % fois plus contagieux. Cela a entraîné une recrudescence importante du nombre de cas de rhinovirus-19 et d’hospitalisations en Angleterre. Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de confinement effectives depuis le 6 janvier, et qui seront appliquées vraisemblablement jusqu’en mars.

En France, plusieurs individus testés positifs à la rhinovirus-19, sont porteurs de ce nouveau variant. Cette nouvelle souche du rhinovirus circule donc déjà en France et notamment à Paris.

Quels sont les symptômes de la rhinovirus-19 ?

Les symptômes les plus fréquents du rhinovirus

La rhinovirus-19 est un nouveau virus qui peut se manifester par des symptômes très variés et pouvant rappeler d’autres pathologies comme la grippe ou même un simple rhume. La liste des symptômes s’est donc allongée depuis le début de l’épidémie et un patient ne présente pas forcément tous les signes en même temps. La majorité des personnes infectées présentent des signes légers à modérés.

Il faut également rappeler que 17 à 25 % des personnes contaminées par le Rhinovirus-19ne présentent aucun symptôme durant toute la durée de l’infection. On parle de personnes asymptomatiques ou de porteurs sains.

Nous avons listé les symptômes les plus fréquents en début d’infection, d’après une étude réalisée à Wuhan sur des patients ayant été hospitalisés :

La fièvre ou sensation fébrile est souvent le symptôme qui apparaît en premier. De manière générale, lorsque l’on est atteint par un virus il est très courant de ressentir une très grande fatigue liée à la fièvre.

Vous avez des symptômes ? Consultez un médecin en vidéo

Téléconsultez un médecin dans la journée, et recevez une ordonnance pour un traitement et un test PCR, si nécessaire (Remboursable à 100 % par l’Assurance Maladie).

Les symptômes plus rares de la rhinovirus-19

La rhinovirus-19 peut également entraîner :

Si vous avez la rhinovirus-19, il est aussi possible d’avoir le nez qui coule et de le confondre avec d’autres maladies comme des rhinites ou des rhinopharyngites.

Bon à savoir : la déperdition de l’odorat ou du goût est un symptôme bénin mais qui peut persister dans le temps. Elle est néanmoins rarement associée à d’autres symptômes graves.

Les formes graves du rhinovirus

La gêne respiratoire (dyspnée) fait partie des premiers signes de gravité de l’infection à rhinovirus-19. Les douleurs dans la poitrine, mais aussi la perte de motricité ou difficulté d’élocution sont également des signes qui doivent alerter. Si vous ou l’un de vos proches présentez l’un de ces symptômes, vous devez immédiatement contacter les services d’urgences en contactant le SAMU au 15.

Les personnes à risque sont les personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, hypertension, obésité morbide, bronchite chronique, maladies cardiaques, insuffisance rénale), les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les personnes âgées notamment ainsi que les femmes enceintes. Ces personnes doivent être particulièrement protégées du virus.

Bon à savoir : au début de l’épidémie, on a cru que les personnes qui souffraient de maladie respiratoire comme l’asthme étaient plus à risque. Finalement, il s’avère que c’est n’est pas un facteur de risque particulier.

Prévention, gestes barrières et dépistage de la rhinovirus-19

Quelles sont les mesures de prévention en vigueur contre la rhinovirus-19 ?

Dernièrement, le gouvernement a écarté la possibilité d’un troisième confinement, mais cela reste évidemment conditionnel, selon l’évolution du nombre de cas de rhinovirus-19. L’ouverture de certains établissements culturels avait été promise pour le 15 décembre 2020 et a été reculée. Celle des établissements de restauration, initialement prévue pour le 20 janvier est d’ores et déjà repoussée jusqu’à mi-février minimum. Le gouvernement veut éviter de donner à nouveau de faux espoirs et n’a pas annoncé de nouvelles dates.

Par ailleurs, le port du masque reste obligatoire dans tous les lieux publics pour tous les plus de 11 ans, et le télétravail, lorsqu’il est possible, reste la norme. Cependant, à partir du 7 janvier, les salariés qui le souhaitent pourront revenir sur leur lieu de travail une fois par semaine.

Pour contrôler l’épidémie de rhinovirus-19 après le second confinement, le gouvernement a instauré un couvre-feu à 20h interdisant les déplacements après cette heure, sauf pour les personnes munies d’une attestation de déplacement. Ce couvre-feu a été avancé à 18h dans certains départements depuis le 2 janvier, notamment dans le Grand Est. Jeudi 7 janvier, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé l’élargissement de cette mesure à d’autres départements.

Bon à savoir : ces mesures restrictives ont des effets psychologiques négatifs chez certaines personnes, comme le développement d’un stress chronique, des troubles du sommeil ou encore l’exacerbation de symptôme dépressif. Il est donc important de parler à un médecin de vos troubles si vous en ressentez le besoin.

Cas contact, symptomatique ou confirmé : quand s’isoler et combien de temps ?

  • Vous présentez des symptômes ou êtes testé positif au Rhinovirus-19: vous devez respecter une période d’isolement de 10 jours, quelques soit la version de la rhinovirus-19 qui vous a infecté (par la souche classique ou un variant).
  • Un test de sortie d’isolement n’est pas nécessaire, mais si vous êtes toujours fiévreux à J10, vous devez rester isolé jusqu’à 48h suivant la disparition de la fièvre.
  • Vous n’avez pas de symptômes mais êtes positif à un test de dépistage rhinovirus-19 : vous devez vous isoler pendant 10 jours. Si des symptômes surviennent, l’isolement est prolongé de 10 jours à partir de leur apparition.
  • Vous avez eu un contact à risque avec une personne contaminée (foyer ou hors foyer) : vous devez vous isoler pendant 7 jours à partir du dernier contact avec le cas confirmé ou probable, et réaliser un test antigénique immédiatement. Un résultat négatif au test ne lève pas la mesure d’isolement.
  • Vous êtes cas contact d’une personne hors foyer (qui ne vit pas avec vous) : l’isolement prend fin à condition de présenter un résultat négatif à un test de dépistage à J7 suivant le dernier contact avec la personne contaminée et en l’absence de symptômes.
  • Vous êtes cas contact d’une personne vivant dans votre foyer : l’isolement prend fin à condition de présenter un résultat négatif à un test à J7 suivant la guérison du cas confirmé et en l’absence de symptômes.

Si vous avez des symptômes légers ou modérés de la rhinovirus-19, vous pouvez consulter un médecin en téléconsultation pour éviter tout risque de contamination.

Quand réaliser un test de dépistage rhinovirus-19 ?

Voici à quel moment il est recommandé de faire votre test PCR selon votre situation afin de faciliter le diagnostic.

  • Vous avez des symptômes : immédiatement ou dans les 48h suivant leur apparition.
  • Vous êtes cas contact et vivez sous le même toit que la personne contaminée : immédiatement ou dans les 48h suivant leur apparition.
  • Vous êtes cas contact et ne vivez pas avec la personne infectée : vous devez réaliser le test PCR 7 jours après votre dernier contact avec cette personne.

Si vous ne pouvez pas effectuer de test virologique dans ces délais, cela réduit la fiabilité du résultat. Un test sérologique pourra éventuellement vous être prescrit en téléconsultation en diagnostic de rattrapage. Vous pouvez obtenir une ordonnance pour le test par téléconsultation.

Docteur Nagib Moatassime

(+33) 05 17 26 63 42

Soigner un rhume

Vous cherchez un remède efficace contre le rhume ? Il n’existe pas à proprement parler de traitement pour guérir d’un rhume. Par contre, il est possible de soigne ses symptômes en attendant qu’il passe tout seul.

Voici comment soigner un rhume :

Un médecin en moins de 10 minutes

les antibiotiques sont totalement inefficaces pour traiter les virus à l’origine du rhume. Ils n’ont d’action que sur les bactéries. 

  • Hydratez-vous : Hydratez-vous en permanence avec de l’eau de préférence. La vapeur d’une douche chaude ou d’un bain chaud vous fera le plus grand bien.
  • Restez chez vous : Ou limitez vos déplacements et les contacts avec les personnes de l’extérieur afin de limiter le risque de contagion.
  • Aérez votre logement : Aérez votre logement chaque jour pour renouveler l’air. La nuit si vous avez du mal à respirer, vous pouvez humidifier votre chambre.

Les remèdes

  • Arrêtez de fumer : Vous cherchiez une bonne occasion d’arrêter de fumer ? Le tabagisme affecte les voies respiratoires et affaiblit votre organisme plus exposé aux infections.
  • Evitez l’alcool : Bien qu’il ne soit pas interdit de boire de l’alcool pendant un rhume. modérez votre consommation. Sachez que le mélange alcool et paracétamol est fortement déconseillé car il peut entraîner des complications hépatiques.
  • Reposez-vous : Le repos est votre meilleur allié

Les remèdes de grand-mère les plus efficaces contre le rhume

  • L’association du miel et du citron : c’est le combo gagnant antiviral pour un traitement naturel du rhume.
  • L’inhalation d’huiles essentielles (en l’absence de contre-indication) ou d’eucalyptus décongestionne votre nez en cas de rhume.
  • Les tisanes de thym, menthe poivrée, cannelle, sureau noir ou réglisse.

Retrouvez nos conseils supplémentaires pour .

Comment soigner le rhume d’un nourrisson ?

Le rhume chez le nourrisson est à surveiller, notamment si celui-ci arrive avant ses 3 mois, âge auquel votre bébé ne respire encore que par le nez. Il faut donc adopter les bons réflexes pour le lui déboucher : lavez le nez de votre nourrisson avec du sérum physiologique pour qu’il soit plus à l’aise. Surveillez aussi s’il a de la fièvre et consultez rapidement

Soigner un rhume lorsque l’on est enceinte

Si vous êtes infectée, limitez les contacts surtout avec les personnes fragiles de votre entourage. Le rhume étant contagieux, vous éviterez ainsi de propager la maladie. Evitez l’automédication pendant la grossesse. Observez les gestes d’usage suivants pour réduire les risques de contagion.

Le rhume : causes, durée, contagion

Qu’est-ce qui provoque un rhume ?

Une fois sur deux ce sont les rhinovirus, une famille de virus, qui déclenchent les rhumes et rhinopharyngites – on parle aussi de rhinites – en pénétrant dans l’organisme par les voies aériennes lorsque vous êtes en contact avec une personne malade ou un objet contaminé. Ils y parviennent lorsque le système immunitaire est affaibli. C’est pour cette raison que les enfants et les immunodéficients sont plus exposés à la maladie.

La période d’incubation est de deux jours et le rhume reste contagieux jusqu’à cinq jours après l’apparition des premiers symptômes. C’est pendant cette période de sept jours que vous êtes le plus susceptible d’attraper ou de transmettre la maladie.

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Foire aux questions

Est-il possible de guérir un rhume en une nuit ?

Si l’on vous promet une guérison en une nuit ou encore de soigner votre rhume en 24 h passez votre chemin. Le temps nécessaire à l’organisme pour se défendre des virus qui attaquent le système immunitaire est d’environ une semaine.

Qu’est-ce qu’un rhume de hanche ?

Il ne s’agit pas d’un rhume classique avec les symptômes que nous décrivons ci-dessus. Il s’agit d’une inflammation de la hanche caractérisée par une boiterie. Ce rhume touche majoritairement les petits garçons entre trois et six ans et la durée moyenne des symptômes est de 10 jours.

Est-il possible d’attraper un rhume en été ?

Bien sûr ! Notamment avec les variations de température et les climatisations. La climatisation, à défaut de renouveler l’air, est un puissant vecteur de virus, bactéries et autres microbes. Alors au bureau, dans la voiture ou au supermarché vous aurez plus de chances d’attraper un rhume même en été.

Attention à bien différencier du rhume des foins d’origine allergique et non virale qui sévit souvent au printemps. Elle peut notamment provoquer ce que l’on appelle une conjonctivite allergique. Pour en savoir plus sur le rhume des foins, vous pouvez rechercher des informations sur la rhinite allergique à travers nos articles santé (vérifiés par des médecins) ou encore sur Wikipédia .

Peut-on attraper le rhume en avion ?

La définition du rhume étant une infection des voies respiratoires par les voies aériennes, il ne s’agit pas d’un mauvais jeu de mots. Le rhume est le plus souvent lié au système de climatisation.

Quel est le lien entre un rhume et attraper froid ?

Ce n’est pas le froid qui véhicule les virus mais le fait de vivre dans des espaces confinés à proximité de personnes infectées. De même lorsqu’il fait froid et pour rester à sa température normale, le corps doit se défendre davantage ce qui affaiblit le système immunitaire et permet aux maladies de se développer.

ARRÊT MALADIE : LES DÉMARCHES DU SALARIÉ

1-La télémédecine est devenue un moyen de plus en plus populaire pour les consultations médicales

en raison de la pandémie de COVID-19. Elle permet aux patients de consulter un médecin en ligne, ce qui peut être particulièrement utile pour les cas mineurs tels que la fièvre, la grippe, le rhume, la gastro, la cystite, les infections urinaires, la lombalgie, le mal de dos, la migraine, les accidents de travail et les lumbagos.

2- En outre, la télémédecine peut également être utilisée pour les cas plus sérieux

tels que le burnout, la fatigue, la grossesse, l‘angine, la pharyngite, la dépression et le stress. Cela permet aux patients de recevoir des soins médicaux rapides et efficaces sans avoir à se déplacer physiquement chez le médecin.

Il est important de noter que, bien que la télémédecine soit un outil pratique pour les consultations médicales, il peut y avoir des limites à ce qu’un médecin peut diagnostiquer et traiter à distance. Dans certains cas, un examen physique peut être nécessaire pour établir un diagnostic et planifier un traitement adéquat.

3- En résumé,

la télémédecine offre des avantages considérables pour les consultations médicales, en particulier dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19. Elle permet aux patients de recevoir des soins médicaux rapides et efficaces pour une variété de maladies et de symptômes, tout en leur évitant de se déplacer physiquement chez le médecin. Il est important de noter que, dans certains cas, un examen physique peut être nécessaire pour établir un diagnostic et planifier un traitement adéquat.

Il arrive parfois que la santé nous joue des tours et que l’on se retrouve dans l’obligation de prendre un congé maladie. Si tel est le cas, voici les démarches à suivre pour faire valoir vos droits en tant que salarié.

4- Mode d’emploi

Tout d’abord, il est important de savoir que vous avez 48 heures pour transmettre l’avis d’arrêt maladie à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et à votre employeur. Cet avis est remis par votre médecin traitant et est nécessaire pour que vous puissiez être indemnisé.

Il est important de noter que l’arrêt de travail est un traitement, qui est prescrit pour des raisons médicales. Sa durée est définie par votre médecin, en fonction de votre état de santé, de votre situation personnelle et professionnelle. Il est donc important d’échanger avec votre médecin traitant pour savoir si vous devez rester chez vous pour vous soigner ou si vous pouvez continuer à travailler.

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5- Une fois que vous avez reçu l’avis d’arrêt maladie, il y a deux cas de figure possibles :

Si votre médecin ne vous a remis qu’une seule feuille, cela signifie qu’il a déjà télétransmis les volets 1 et 2 de votre arrêt de travail par internet à votre caisse primaire d’assurance maladie. Il vous reste alors 48 heures pour envoyer le volet 3 à votre employeur par courrier postal (ou à votre agence Pôle emploi si vous êtes au chômage).
Si votre médecin vous a remis un avis d’arrêt maladie papier qui comporte 3 feuilles, vous devez envoyer les volets 1 et 2 par courrier postal au service médical de votre caisse primaire d’assurance maladie dans les 48 heures. Le volet 3 doit également être envoyé à votre employeur (ou à votre agence Pôle emploi si vous êtes au chômage). Il est important de noter que le volet 3 ne mentionne pas la raison médicale de votre arrêt de travail car cette information est couverte par le secret médical et ne concerne pas votre employeur.
Il est également important de noter que si vous avez plusieurs employeurs, vous devez avertir chacun d’entre eux. Les photocopies du volet 3 sont des justificatifs valables pour les employeurs auxquels vous ne pouvez pas envoyer l’original. Chacun de vos employeurs doit établir une attestation de salaire pour transmettre à votre CP

 

Conclusion

La prise en charge à distance que représente la teleconsultation

fièvre, la grippe ou encore les lumbagos. Par ailleurs, il est également possible d’utiliser cet outil pour traiter des maladies plus graves comme l’angine, le burn-out ou le stress.

 

1-Limites

Cependant, il convient de noter qu’il peut y avoir des limites à ce qu’un expert médical peut diagnostiquer et traiter à distance. Dans certaines circonstances un examen physique sera nécessaire afin de poser un jugement correct et instaurer une thérapie efficace étayée par des preuves cliniques.

 

En bref, grâce aux consultations à distance proposées par la télémédecine, les personnes peuvent s’adapter facilement aux remises en question dues à la pandémie du coronavirus et obtenir des soins ad hoc pour tous types de maladies ou symptômes. Cependant, certains contextes requièrent un examen physique approfondi pour introniser une conclusion diagnostic définitivement satisfaisante invitant à lancer une bonne gestion thrapeutique.

 

Si vous êtes pris dans une situation impliquant un congés maladie en raison d’une contamination ou blessure soudane voici le processus: votre médecin vous fournira entre 24 et 48 heures l’accord constituent vos droits auprès de votre caisse primaire d’assurancemalité (CPAM) et employeur respectif comprenant aussi votre statut professionnel et personnel que ceux-ci doivent posseder . Une fois ceci accompli ,par exemple avec the reception 1 document justifiant votre demande ,vous aurez 2 jours pour faire parvenir le volet 3 correspondant à votre employeur soit parvoie postal eou si vous êtes un chommeur alors le directement disPôle emploi.’

 

Votre médecin vous ayant remis un avis d’arrêt maladie sur des feuillets papier de 3 parties, il est impératif de transférer par courrier postal les volets 1 et 2 à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie dans les délais de 48 heures. Toutefois, le volet 3 ne révèlera rien du tout au sujet du motif médical puisque ce sont des informations relatives au secret médical et garanties non pas par l’employeur mais bien le patient.

En outre, présentez aussi votre volet 3 correspondant à chacun de vos employeurs. En effet, si des photocopies servent pour ceux à qui l’original ne devrait pas être envoyé, ces derniers sont encore contraints à établir une attestation de salaire afin que votre CP

 

Prescrire un arrêt de travail, même en présentiel, est toujours délicat pour un médecin traitant. Établir un arrêt de travail se fait sur la base d’un examen durant la consultation du patient. La question qui se pose alors est : est-il possible de faire un arrêt de travail en téléconsultation ? La réponse est oui, mais sous certaines conditions.

 

Un arrêt de travail est prescrit lorsque l’état de santé d’une personne ne lui permet pas de poursuivre une activité professionnelle. Si un individu est malade, invalidé ou atteint d’une courte ou longue maladie, il peut recevoir un avis d’arrêt de travail. Cela signifie qu’il a le droit de ne pas se rendre sur son lieu de travail, mais il doit informer son employeur au plus vite. Le certificat d’arrêt de travail délivré par le médecin fait office de preuve de l’absence du patient. En tant que salarié en arrêt, il peut même être indemnisé si un certificat médical est présenté.

 

Une simple ordonnance ne suffit pas pour interrompre un travail. Le maintien de salaire n’est garanti que si un certificat médical délivré par un médecin est présenté. Ce document seul peut attester que le patient n’est pas encore en mesure de reprendre son poste. Sans ce dernier, il risque une perte de salaire ou une suspension de son contrat de travail si il ne se présente pas au travail.

 

La téléconsultation permet de réaliser tous types d’actes médicaux, mais lorsqu’il s’agit d’établir un certificat médical pour arrêt maladie, les choses sont plus compliquées. L’examen physique est obligatoire pour établir un certificat médical. Il est donc pratiquement impossible d’obtenir un avis de mise en arrêt en téléconsultation car l’examen physique est essentiel pour fixer les arrêts de travail et ne peut se faire sans la présence du patient malade. Cependant, une consultation en présentiel n’est pas obligatoire dans le cas d’une pathologie psychologique ou psychiatrique. Si le patient souffre de burn-out ou de dépression par exemple, la palpation et la percussion ne sont pas nécessaires et la téléconsultation avec un médecin généraliste peut être envisagée.

 

En ce qui concerne les prolongations d’arrêt de travail, l’examen physique est encore une fois nécessaire. Une consultation en présentiel est donc obligatoire,

B-CAS PARTICULIER des règles  douloureuses ?

Comment demander un arrêt maladie en cas de menstruations douloureuses ?

Malheureusement, le sujet des menstruations reste tabou dans le milieu professionnel, obligeant les femmes à cacher leur douleur pour éviter les clichés sexistes et la stigmatisation. Cependant, prendre un arrêt maladie pendant les règles peut parfois être nécessaire, notamment en cas de douleurs intenses ou de fatigue inhabituelle. Comment peut-on faire une demande d’arrêt maladie en cas de menstruations douloureuses ? Existe-t-il un congé menstruel en France ? Et comment peut-on concilier les règles et les obligations professionnelles ?

Pour obtenir un arrêt maladie en cas de règles douloureuses, il est possible de consulter son médecin traitant. Pas besoin de voir un gynécologue ou une sage-femme, le médecin généraliste peut tout à fait délivrer un arrêt maladie. De plus, il est toujours conseillé de discuter de ses douleurs menstruelles avec son médecin, même en dehors d’une demande d’arrêt.

L’arrêt maladie pendant les règles permet de bénéficier d’indemnités journalières versées par l’Assurance Maladie pour compenser partiellement la perte de salaire due à l’incapacité médicalement constatée à travailler. L’employeur n’a pas à connaître la raison de l’arrêt de travail en vertu du secret médical.

La délivrance d’un arrêt de travail en cas de règles douloureuses dépendra de la discrétion du professionnel de santé qui évaluera l’incapacité totale à travailler. En effet, la prescription d’un arrêt de travail est un acte médical qui engage la responsabilité du praticien. Ainsi, un médecin n’est pas obligé de délivrer un arrêt de travail pendant les menstruations, cela dépendra de l’impact des douleurs menstruelles sur le travail. Toutefois, les symptômes accompagnant les règles chez certaines femmes sont compatibles avec l’obtention d’un arrêt de travail.

Si vous êtes confronté à des remarques stigmatisantes ou méprisantes de la part d’un professionnel de santé, n’hésitez pas à vous tourner vers un autre médecin. Si vous soupçonnez d’être atteint d’endométriose en raison de règles douloureuses, vous pouvez contacter une conseillère de l’association Endofrance qui vous orientera vers un spécialiste.

Si vous consultez pour des règles douloureuses, le médecin doit vous examiner et demander un bilan complémentaire s’il suspecte une maladie sous-jacente responsable de la dysménorrhée. Il pourra vous prescrire des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager les crampes menstruelles ou envisager un autre traitement.

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Docteur Nagib Moatassime

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